De la pacification à l’intégration des Hispaniques

De la pacification à l'intégration des hispaniquesDe la pacification à l’intégration des Hispaniques (133-27 a.C.)

Les mutations des sociétés indigènes d’Hispanie centrale et septentrionale sous domination romaine

Nathalie Barrandon
Ausonius, Bordeaux, Octobre 2011, 468 pages

L’archéologie et l’épigraphie nous ont offert, depuis plusieurs décennies, de nombreux indices de mutations importantes dans les sociétés indigènes d’Hispanie septentrionale et centrale (côte méditerranéenne entre Emporion et Saguntum, bassin de l’Èbre et Haute Vallée du Douro), entre la fin des guerres celtibériques et les guerres civiles. L’objet de ce livre est de distinguer les initiatives indigènes des contraintes liées à la provincialisation à partir d’une analyse qui exploite toute la documentation disponible en intégrant les sources numismatiques et littéraires.
Après une présentation des sociétés indigènes et des conditions de la domination romaine, notamment à partir de 133 a.C., l’analyse porte spécifiquement sur les mutations les plus remarquables, tant urbaines qu’épigraphiques. Suit une étude de l’impact des guerres civiles dans le processus d’intégration des Hispaniques.
Les premiers temps de la romanisation de l’Occident, à l’époque républicaine, n’ont été que trop rarement étudiés et mis en lumière pour eux-mêmes. Ce livre se propose de combler une lacune par l’étude d’un des cas les plus originaux : le nord de la Citérieure. Entre hellénisation et romanisation, les influences culturelles venues d’Italie doivent être valorisées, alors que les principaux acteurs de ce processus rythmé par l’histoire de Rome furent les élites locales.

Desde hace varias décadas, la arqueología y la epigrafía nos han ofrecido numerosos indicios de cambios importantes en las sociedades indígenas del norte y centro de Hispania (costa mediterránea entre Emporion y Saguntum, cuenca del Ebro y el Alto Valle del Duero) entre el final de las guerras celtibéricas y las guerras civiles. El propósito de este libro es distinguir las iniciativas indígenas de las limitaciones de provincialización dentro de un análisis que utiliza toda la documentación disponible, integrando las fuentes literarias y numismáticas.
Tras la presentación de las sociedades indígenas y de las condiciones de la dominación romana desde 133 a. C., el análisis se centra específicamente en los cambios más notables, tanto epigráficos como urbanos. Sigue un estudio sobre el impacto de las guerras civiles en el proceso de integración de los Hispánicos.
Los primeros tiempos de la romanización del Occidente, en el período republicano, han sido muy escasamente estudiados, y sin otorgarles la atención que merecen en sí mismos. Este libro propone colmar una laguna mediante el estudio de uno de los casos más originales: el Norte de la Citerior. Entre helenización y romanización, las influencias culturales procedentes de Italia deben recalcarse, pues los principales actores de este proceso marcado por la historia de Roma fueron las élites locales.

Compte rendu de J. Richardson (BMCR) : « It is difficult to do justice to the dense argumentation of a work based, as this is, on a French thèse, which includes extensive end-notes and over fifty pages of bibliography. Yet Barrandon succeeds in the difficult task of adding flesh to the skeletal remains of the history of the area she covers and thereby reveals its change from the varied but largely autonomous societies of mid-second century to the recognisably Roman provincial structures of the mid-first. Her conclusions are clear and judicious, and only occasionally does she provoke disagreement. This is an excellent and illuminating piece of work. » (lire l’intégralité du compte rendu)

A lire également : les comptes-rendus de F. Beltran Lloris (MCV), de W. Mierse (JRA)de A. Alvarez Melero (AC), de S. Panzram (Gnomon), et de G. Carrasco Serrano (Latomus)

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Professeure en Histoire ancienne à l’Université de Reims, une part importante de mon travail est dédiée à la formation des étudiants en Histoire ancienne, avec le souci de les sensibiliser à la pensée politique et de développer leur esprit critique. Ainsi le temps consacré à la recherche est un préalable nécessaire à l’enseignement dispensé. Ce site est destiné à diffuser les résultats de cette recherche et à faciliter leur accès, toujours dans un souci de partage avec la communauté scientifique, mais aussi avec un public plus large.

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